La psychogénéalogie
La psychogénéalogie est une approche psychanalytique et psychothérapeutique dans laquelle nous allons aborder les transmissions de traumatismes sur le plan généalogique. Il y a bien évidemment une recherche de nos ascendants, mais ce n’est qu’une infime partie du travail, car elle consiste à analyser le fonctionnement inconscient des traumatismes qui se répercutent d’une génération à l’autre dans notre arbre généalogique.
Dans nos vies, un traumatisme non exprimé, un deuil non fait, un secret non révélé et tant d’autres phénomènes cachés se répètent involontairement d’une génération à l’autre. Il est alors nécessaire de pouvoir se libérer de ce poids qui appartient aujourd’hui au passé.
Instinctivement, on va chercher à se libérer du poids de sa famille afin de retrouver la santé et sa liberté d’être. Mais au contraire, il faut savoir renouer avec sa famille : pas en se réconciliant avec elle, ce n’est pas l’idée, mais en guérissant l’origine de ce qui a rendu le lien familial pesant ou encombrant.
Notre véritable mission est de libérer la famille de ce qui l’aliène et la fait souffrir.
La psychogénéalogie s’adresse à tout le monde. Elle peut être envisager lors d’un passage difficile de sa vie, mais également par simple curiosité intellectuelle ou généalogique.
La psychogénéalogie quand…
On a l’impression d’être dans une impasse, d’être bloqué par un mur invisible.
On cumule les échecs, qu’on les comprenne ou non.
On se sent menacé, d’une manière ou d’une autre.
On a peur de répéter les schémas parentaux ou grands-parentaux.
On souffre d’une addiction.
On ne parvient pas à avoir d’enfant.
On souffre d’une maladie chronique.
On rencontre des difficultés familiales.
On éprouve des angoisses ou des phobies incompréhensibles.
On ne reconnaît pas certains de ses propres comportements.
On rencontre des problèmes affectifs, dans le couple et avec ses propres enfants.
On a l’impression qu’il existe un secret de famille.
& bien d’autres …
« Ce qui n’a pas pu se mettre en larmes et en mots s’exprime ensuite par des maux, faute de mots pour les dire »
Anne Ancelin Schützenberger