Le couple est une alliance de deux individus qui ont choisi d’être ensemble. En psychanalyse, le choix d’un partenaire relèverait des déterminismes du passé de l’individu, le poussant vers l’autre. Au cours d’une thérapie, il arrive que l’on comprenne que le choix d’un partenaire est peut-être le geste le plus prédéterminé de son histoire. L’individu a cherché, sans s’en apercevoir, à résoudre des problématiques familiales en les répétant et les transformant.
Le couple dépend d’un choix d’objet :
- Un choix d’objet narcissique : « je l’aime parce qu’il est comme moi »
- Ou, un choix d’objet d’étayage : « je l’aime parce qu’il est comme un père/une mère pour moi ».
Les conflits dans le couple seront bien souvent révélateurs de problématiques familiales.
Parfois même, chacun des partenaires appuient sur ce qui fait mal en ravivant des blessures inconscientes, que chacun devra comprendre et accepter afin de les transformer.
En travaillant avec la psychogénéalogie, l’individu pourra comprendre quel rôle il joue et quelle est sa responsabilité dans les dysfonctionnements de son couple, surtout s’il a tendance à toujours accuser l’autre. Cela lui permettra de reprendre le contrôle et pouvoir rétablir des bases saines dans sa relation à l’autre.
Quelques analyses…
Quand il y a une problématique de parentification, où un partenaire joue le rôle du parent, et l’autre de l’enfant, l’individu peut trouver l’origine de ce rapport affectif dans un deuil non fait deux ou trois générations plus tôt.
Un couple paisible, un peu trop, pourrait cacher des secrets, ou a hérité d’un secret à garder. Dans ce type de relation, où règne le silence, il sera intéressant de s’interroger sur certains évènements qui auraient pu traumatiser la lignée.
A l’inverse, un couple toujours en conflit renvoi à des problématiques d’opposition dans le passé, comme par exemple une incapacité à trouver un partenaire ou une vie de famille. Il peut être question d’une crainte de s’engager, lié à une déception intérieure, par exemple, l’infidélité d’un aïeul qui amène le descendant à toujours se méfier des autres.
Pour les mères célibataires, il est intéressant de travailler sur le besoin de faire « sans l’autre ».
Comments